320 Musique (s) Du (s) Monde (s) Adultes (s)

Depuis leur formation en janvier 2011, Les Bonny Men sont devenus le groupe le plus en vogue sur la scène musicale traditionnelle irlandaise. Cet album réunit toute l'expérience collective contenue dans la musique traditionnelle tout en lui donnant un cachet nouveau et particulièrement envoûtant, grâce aux arrangements harmoniques qui caractérisent ce groupe. Le thème musical qui en résulte, tel un sortilège, évoque l'histoire de l'Irlande aussi bien que le contexte socio-culturel actuel. Cette intemporalité est renforcée par l'écho du didjeridu du légendaire Steve Cooney et les arrangements sur cordes de Tim Doyle, qui ont accompagné le groupe pour l'enregistrement de l'album.

En compagnie des maîtres Vincent Segal au violoncelle, Ballaké Sissoko à la kora et Roger Raspail aux percussions, le chanteur-guitariste, aventurier de la créolité, David Walters livre Nocturne : une méditation en clair-obscur, un voyage teinté de mélancolie, un feu sacré à l'infinie douceur.

La substance thématique de cet album est résolument contemporaine, universelle et respectueuse du genre cumbia. Les textes revendiquent toujours autant une sensibilité face aux injustices de nos sociétés malades et aliénées. L'amour y est interprété comme un antidote infaillible au chagrin et à la souffrance. L'alchimie parfaite entre la cumbia old school et la nu cumbia garantit, à chaque instant, une invitation à la danse. L'esprit d'ouverture et de partage est une autre caractéristique de la personnalité de ce groupe. Dans ce sens l'album est la résultante de belles rencontres artistiques. Philippe Teboul alias Garbancito, musicien de la Mano Negra et de Manu Chao, est venu apporter toute son expérience en injectant ci et là une touche underground. La collaboration avec Victor-Attila Vagh, producteur de Flavia Coelho, amène une dimension actuelle à cette musique du monde.

Jeune artiste virtuose, poète et chanteur enchanteur, Ignacio est surtout un nomade perméable à la vie qui traverse cultures et traditions pour en faire une musique profondément cosmique, autant qu'un trait d'union entre les continents Sud-américain et africain.

Afel Bocoum fait partie de ces musiciens qui appartiennent à cette génération révolutionnaire qui, dans les années 80 et 90, a mélangé la musique traditionnelle avec des sons venus d'Europe et des Etats-Unis. La remarquable cohérence de Lindé trouve son équilibre entre tradition profonde et innovation audacieuse. Bien qu'enraciné dans le 'Desert Blues' du Nord-Mali, et accompagné de la crème des artistes maliens, le neveu du légendaire Ali Farka Touré se fait épauler ici par le regretté Tony Allen. On retrouve aussi le légendaire tromboniste jamaicain Vin Gordon (Bob Marley, The Skatalites, Lee Perry, The Heptones... ), le violon de Joan as Police Woman ou bien Nick Gold et Damon Albarn les producteurs exécutifs de l'album.

Après le succès de son dernier album, Crazy horse, Mathias Duplessy et ses acolytes reviennent avec un album toujours plus audacieux et créatif, composé de voyages imaginaires. Ici, un boléro lancinant aux épices d'Asie (Texas boléro), là, une valse lente aux effluves japonaises (A japanese in Paris), un jazz manouche chinois (Chinese dumplings) ou un hommage à Bruce Lee (Kung-fu).

Ce cinquième album, Bachar Mar-Khalifé a voulu l'enregistrer dans son pays natal, le Liban. Plus exactement dans le salon de la demeure familiale, une maison en pierre, isolée dans les montagnes du nord de Beyrouth. Pianiste, chanteur, chef d'orchestre, producteur, il a beaucoup de facettes. Avec ce disque, il reprend la même recette et s'aventure pour la première fois du côté de la chanson française comme en témoigne un magnifique duo avec le regretté chanteur Christophe sur le titre Jnoun. On retrouve aussi des titres aux influences trap comme Chaffeh chaffeh.

Devenu en quelques années seulement un artiste incontournable dans son pays, Antonio Zambujo explore avec cet album de nouvelles directions musicales et élargit les frontières de son répertoire. Au gré des albums, neuf à ce jour, il affirme ses influences. Epris de fado et de son intensité mais également admiratif des grands chanteurs brésiliens comme Joao Gilberto, Caetano Veloso et Chico Buarque mais aussi de Chet Baker et son jazz cool, Antonio Zambujo et sa voix à la beauté singulière nous mènent aujourd'hui vers une chanson portugaise moderne et intemporelle. Qu'il soit en guitare-voix ou avec l'accompagnement de l'orchestre Sinfonietta de Lisboa, il signe la bande son idéale d'un Lisbonne jeune et populaire, joyeusement tourné vers le futur et fier de ses racines.

Le duo afro-futuriste sort son premier album, alliant afro grooves, sonorités électroniques et énergie débordante pour une vibrante célébration de rencontres culturelles et musicales. On retrouve donc des collaborations avec le rappeur sud-africain Spoek Mathambo, la star du Lesotho Morena Leraba, le maître des percussions ghanéen Afla Sackey, le rappeur britannique Syntax et les soeurs tanzaniennes Pendo & Leah Zawose, chacun ajoutant sa propre saveur au projet.