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Les artistes sont de véritables illusionnistes.
Sur leurs tableaux, ils savent imiter toutes les matières et leurs textures : le pâteux de la terre, le rugueux de la pierre, le brillant du plastique, le duveteux des plumes, qu'on aurait bien envie de caresser... Mais ils se servent aussi des matériaux eux-mêmes pour créer leurs œuvres : ils pétrissent l'argile, découpent la tôle, froissent les papiers, font couler des résines ou collent directement sur leurs toiles des poils, des bouts de tissus, de vieux détritus...
et ce n'est pas du tout incongru, car l'art est fait de toutes les matières.

Le ciel est bleu comme la mer, les nuages blancs, gris ou rosés, les forêts d'un vert profond ou mordorés à l'automne.
Les peintres peuvent les représenter ainsi, mais ils peuvent aussi inventer un ciel vert, un soleil noir, une mer blanche, de l'herbe violette. Parfois même, ces illusionnistes ont fait disparaître le soleil, l'herbe et la mer. Sur leurs toiles, ils ne gardent plus que la couleur, dans laquelle nous baignons.

Cercles, carrés, triangles, toutes les formes sont dans la nature : bulles de savon, nappe à carreaux, voiles de bateau...
Tandis que certains artistes s'efforcent, avec une grande finesse, de reproduire les contours des objets, d'autres choisissent de représenter les formes pures. C'est ainsi que les carrés, les rectangles, les croix, les pointillés et même les taches, ces formes abstraites et parfois géométriques, deviennent des sujets artistiques à part entière.

Les papillons se déguisent en feuilles mortes, des lézards en bouts d'écorce, des insectes en brindilles, des grenouilles en boules de mousse, des hippocampes en bouquets d'algues, des poissons en barbe à papa...
Mais pourquoi, pourquoi tout ça ? Avec des talents de magicien, certains animaux ont le don de se camoufler à la perfection dans la nature, afin de ne pas être mangés... ou bien, au contraire, il s'agit pour eux de laisser approcher leurs proies, qui ne se doutent de rien, et de les croquer par surprise.

Pourquoi, devant un tableau, une sculpture, sommes-nous parfois submergés par un sentiment inexpliqué ? Les hommes préhistoriques, devant les peintures des cavernes, ressentaient-ils la même chose ? Le propos de ce livre n'est pas de répondre à cette question impossible, il est plutôt une invitation à une promenade dans l'histoire de l'art pour répondre à d'autres questions simples...
ou très compliquées. Comment sont nées les premières œuvres d'art ? Pourquoi les Egyptiens représentaient-ils toujours les têtes de profil ? Qu'est-ce gui fait le génie de Giotto, de Michel-Ange ou de Picasso ? Sur quels supports les artistes travaillaient-ils et Sand ont-ils commencé à peindre sur de la toile ? Quand les couleurs en tubes ont-elles été inventées ? Les créateurs étaient-ils heureux de leur métier et de leur vie ? Et nous devant leurs œuvres ? A cette dernière question, nous pouvons répondre oui, sans craindre de nous tromper.

Anatole a peur du jour et trouve les gens très effrayants avec leur bouche pleine de dents...
Ce qui est embêtant quand on est un petit fantôme ! Une nuit, sous les encouragements de son papa, Anatole se rend devant la chambre du petit garçon qui dort au château pour essayer de lui faire peur... Mais il ne sait pas que, derrière la porte, le petit garçon a les yeux grands ouverts et tremble au fond de son lit. Car lui a très peur de la nuit. Et s'ils devenaient amis ?

De nos jours, Le livre numérique permet de convoquer, en quelques secondes sur un écran de poche, les livres du monde.
Au Moyen Âge, Les manuscrits enluminés étaient réalisés à la main, durant des mois ou des années. Trésors d'une immense valeur, ils étaient parfois enchaînés aux pupitres pour empêcher les vols. Lorsque les envahisseurs apparaissaient à l'horizon, les moines se dépêchaient de les emporter et de les cacher, parfois même d'un pays à l'autre, telles de saintes reliques. Mais de quoi parlaient ces livres? Comment étaient-ils fabriqués, recopiés à travers les siècles et patiemment enluminés? Qui étaient ces grands artistes méconnus, dont on a souvent perdu le nom...
et dont les images semblent avoir été peintes hier, tant la fraîcheur des couleurs nous plonge dans le ravissement, avec souvent autant de poésie et d'inventivité que de malice? Comment travaillaient-ils? Pourquoi leurs chevaliers sont-ils parfois plus grands que les donjons? Pourquoi les héros de l'Antiquité se promènent-ils chaussés de poulaines? Pour quelles raisons ces livres contiennent-ils des mondes entiers, rassemblant tous les domaines de la connaissance : histoire de la Bible, botanique, anatomie, astronomie, sous des titres merveilleux : Fleur des histoires, Livre fleuri, Trésor de sapience? Cet album, avatar de ses ancêtres légendaires, présente un florilège des plus belles images des livres du Moyen Âge, pour nous offrir quelques réponses.

Au fond des mers, des féeries élastiques et rétractiles tanguent et frissonnent sous la caresse des courants, ou encore restent plantées comme d'extraordinaires sculptures en forme de candélabres. Animal? végétal? minéral? Qui le sait... Les savants ont su déchiffrer ces énigmes sous-marines, parfois il n'y a pas si longtemps. A notre tour, maintenant : observons ces animaux qui ressemblent à des étoiles, à des arbres de Noël miniatures, des plumes collantes, des fleurs molles, des pompons piquants ou des flacons de verre, aspirant et exhalant leur eau...

Les flocons commencent à tomber comme de légers papillons blancs, la neige finit par emmitoufler le paysage, le blizzard souffle son haleine givrante sur toutes choses... Comment alors les animaux, petits ou grands, s'y prennent-ils pour survivre dans de telles conditions ? Certains s'endorment d'un sommeil profond, tandis que d'autres s'abritent dans une cachette douillette, grignotant parfois quelques menues victuailles. Les plus résistants et les plus malins parviennent à traverser cette épreuve, et, sains et saufs, voient enfin le printemps arriver.

Les Petits Oiseaux sont une fable, une ode à la nature, à l'hiver et au monde ailé. Ce livre-disque vous fera découvrir, au travers d'une histoire écrite par Béatrice Fontanel et racontée par Jérôme Deschamps, les morceaux de grands compositeurs qui, au cours des siècles, ont évoqué dans leurs oeuvres une foule de volatiles : François Couperin, Jean-Philippe Rameau, Antonio Vivaldi, Joseph Haydn, Maurice Ravel, Igor Stravinsky, Olivier Messiaen, Benjamin Britten et jusqu'à Einojuhani Rautavaara...
Ils ont fait chanter, chacun à leur manière, toutes sortes d'oiseaux: hirondelles, fauvettes plaintives, chardonneret élégant, loriot, coucous, oiseaux tristes ou oiseau de feu...

Arrivé à Paris au terme d'un voyage éprouvant, Massamba doit s'improviser marchand de souvenirs pour touristes. Quand il découvre, en vrai, la tour Eiffel dont il a tant entendu parler... quel choc ! Devant lui elle s'élance, phénoménale, telle une fusée d'acier qui transperce les nuages. Vendre des tours Eiffel miniatures sous la grande au début, il trouve ça trop fort. Mais il doit rester aux aguets...

" Je me souviens plus qui l'a appelé la première fois comme ça : Bogueugueu. C'était pas très gentil mais, franchement, ça lui allait bien. Et puis, il ne disait rien ". Dès les premiers mots, toute la classe s'est aperçue qu'il était bègue... Cela n'empêchera pas que Bogueugueu de devenir le meilleur ami de Ferdinand, dans ce premier épisode de leurs aventures.