Les auteurs en quelques mots...
Marguerite Abouet naît en 1971 à Abidjan, dans le quartier populaire de Yopougon.
Elle a douze ans quand elle arrive à Paris, où elle découvre avec émerveillement les bibliothèques et se passionne pour les livres. Après divers métiers, elle devient assistante juridique, puis signe en 2005 "Aya de Yopougon 1", qui remporte le prix du Premier album au Festival d'Angoulême. La saga ivoirienne dessinée par Clément Oubrerie compte maintenant plus de 700 pages qui disent de façon savoureuse une Afrique authentique et méconnue.
Les livres sont aujourd'hui traduits en treize langues et un film d'animation réalisé par les auteurs est en préparation. En 2010, elle publie avec Mathieu Sapin le premier volume d'Akissi, une série pour la jeunesse inspirée de ses souvenirs d'enfance pimentés. Cette même année, elle publie aussi "Bienvenue", la chronique d'une jeunesse parisienne que dessine Singeon. Quand elle ne raconte pas des histoires, Marguerite Abouet construit des bibliothèques en Afrique, grâce à l'association qu'elle a fondée (www.deslivrespourtous.org).
Clément Oubrerie naît en région parisienne en 1966. Après le bac, il entame des études d'arts graphiques à l'école Penninghen, qu'il interrompt quatre ans plus tard pour partir aux Etats-Unis. Il y passe deux années, exerce toutes sortes de métiers et y voit ses travaux publiés pour la première fois. De retour en France, il illustre des ouvrages pour la jeunesse - une quarantaine à ce jour -, s'ouvre avec succès aux techniques numériques de l'animation et crée notamment l'univers graphique des "Moot-Moot", la série télévisée d'Eric et Ramzy.
Pour "Aya de Yopougon", il donne vie avec humour au récit de Marguerite Abouet et montre avec brio que son talent s'exerce aussi en bande dessinée. Il y prend goût et signe en 2008 une adaptation singulière de Zazie dans le métro, le roman de Raymond Queneau. Clément Oubrerie est également cofondateur d'Autochenille Production, qui prépare l'adaptation au cinéma du "Chat du Rabbin" de Joann Sfar, ainsi que celle d'Aya de Yopougon.